48 HEURES AU JAPON
Rencontrer ses partenaires professionnels est une chose qui va de soi avant de créer une société, et de décider de mettre toute son énergie dans le développement d'une marque dont on est certain qu'elle a un potentiel fabuleux. Pour autant, lorsque l'on travaille avec des Japonais, il faudra d'abord faire un peu ses preuves.
En l'occurrence, il faudra un peu plus de deux ans de travail en visio avant que mes partenaires Fumio et Toru ne me lancent une invitation officielle à leur rendre visite. Cette occasion ayant par ailleurs été provoquée par une nécessaire mise au point sur des sujets essentiels incompris ou mal interprétés par des traductions approximatives.
A l'aéroport ça démarre plutôt en mode détendu, poignée de mains, et les gars viennent me chercher en voiture. Le premier choc, et à la fois je suis pas surpris plus que ça, c'est qu'on regarde la télé en conduisant. Les infos, puis pas mal de base-ball.
Ca circule pas si mal que ça à Tokyo. On va faire la route jusqu'à la gare parce que la journée n'est pas terminée pour moi. Cela fait 24 heures que je suis parti, mais ici il n'est que 9h le matin, autant dire que la journée commence et que les gars sont frais.
Le programme, c'est qu'on va jusqu'à la gare qui est à une heure de route environ, et là on va prendre le train pour aller visiter une des deux usines, histoire de voir concrètement comment ça travaille et ça produit.
L'usine se trouve à Nagano, petite ville coincée entre les montagnes, bien connue de certains d'entre nous parce qu'elle a accueilli les JO il y a quelques années. L'usine abrite quantités de machines, comme j'en ai déjà vu ailleurs. Toutes Japonaises.
Chacune des machines sort directement des mains, comme on peut voir sur la photo de gauche. Une vingtaine par jour, ça fait peu, mais c'est hyper propre, et les finitions sont faites dans la même usine : la couture, le repassage des mains.
Fumio est fier de sa production. Ici on fabrique les gants directement avec du fil conducteur. Rien à ajouter ou à coudre en plus, c'est magique. On passera le lendemain matin au bureau régler les détails qui doivent être abordés.
Après l'usine visite de temple, photo principale dans la rubrique "La Marque". On finira la journée comme dans un cliché, dans une adresse que Fumio affectionne particulièrement.
Les marques Japonaises ont des noms communs avec d'autres Européennes mais pas forcément dans la même activité -:)
Je vais goûter dans cette petite gargote tout un tas de spécialités locales, à base de poisson exclusivement. Photo de droite des spécialités aux huitres notamment, pas forcément ce que je vais préférer durant la soirée.
On finira forcément avec un verre de saké ou deux pour faire passer le tout.
Le lendemain avant de reprendre l'avion, on fera un peu de tourisme dans Shibuya, le quartier branché de Tokyo, histoire de refaire une ou deux photos.